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D’être un voyeur du film
La plupart des films sont réalisés par des milliers d'images, des séries de sons et avec le montage du réalisateur, une histoire complète est présentée devant nous. Les spectateurs aiment bien regarder les films, donc il doit exister une raison pour laquelle le film semble si attrayant pour les spectateurs. En regardant le film d'Arnaud Desplechin, le film me donne plus de sentiment d'être un voyeur. Cela soulève la question que nous allons traiter: quelles composantes du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» rendent l'expérience de vision plus voyeuriste?
L’introduction:
Comme précisé clairement dans le titre du film, c'est un film sur la vie d'un homme, trois souvenirs de sa jeunesse. Le film est divisé en trois étapes consécutives, mais chaque section ne partage pas la même longueur. Le premier morceau «l'enfance» et le deuxième morceau «Russie» réunis ne disposent que d'environ une demi-heure. Néanmoins, le troisième morceau sur son premier amour "Esther" est autour de 80 minutes. De la longueur des trois sections, la distribution du temps de ce film est très inégale. Mais du point de vue de souvenir lui-même, telle répartition est plus réaliste. La longueur des sections coïncide avec la narration, qui a une tension progressive.
Les deux premières parties donnent quelques informations basiques sur le personnage, Paul Dédalus. Le premier est le plus bref épisode, Enfance, qui parvient à résumer les années turbulentes de Paul Dédalus, dominées par une mère névrotique dont le suicide entraîne son père dans une dépression sans fin. Alors que son enfance sonne comme le début d'un drame familial, en fait elle est en contraste net avec la deuxième partie de la Russie, qui se sent plus comme un thriller d'espionnage. Comme un adolescent, Paul et son ami Mark passent de l'argent et des documents à des Juifs en Russie pendant leur voyage à Minsk. En fin de compte, la troisième partie, Esther qui est le nom du premier et le plus sincère amour de Paul, compromettant un mélange de longs regards, des dialogues, et échange de longues lettres d'amour. Jean Pierre a dit que, “La longueur du temps dépend, non pas du nombre des actions, mais du nombre des sentiments que nous avons : sentiments d'effort, de fatigue, de terminaison, de joie, de tristesse. C'est le nombre des sentiments qui fait varier le temps. ” (Janet, p53) dans “L’évolution de la mémoire et la motion du temps”. Cette citation prouve que, pour Paul, sa troisième souvenir est la plus sentimentale et la plus émotionnelle.
L'idée d'être un "voyeur":
Regarder un film, ça me donne l'impression d'être un voyeur, et il contribue à définir la notion de voyeurisme comme un «échange» entre l'écran et le spectateur. Le plaisir ici est privilégié comme un facteur crucial, qui se produit dans la rencontre avec une œuvre cinématographique. Tout en regardant le film avec la mise en place, l’expérience rend facile de se substituer du spectateur à la caméra. Prenant le nouvel objectif de la caméra, le spectateur suit de près les personnages. Certainement, il y a le plaisir de regarder la vie des autres à une distance rapprochée, et le seule vide entre la vie du personnage et le public est le grand écran. Le plaisir est maximisé dans ce cas, car plus que simplement viser à satisfaire la curiosité du spectateur, le film possède aussi un plaisir esthétique, avec le montage du film.
Dans le film, le “voyeur” a deux niveaux de compréhension. Le premier niveau est que c'est un désir psychologique humain. Chacun a un aperçu, chacun veut espionner la vie des autres, psychologiquement, pour obtenir un certain degré de satisfaction. Deuxièmement, le “voyeur” est aussi le mécanisme de formation du film. En laissant le spectateur "fouiner" dans les histoires qui se produisent dans la vie des autres, il contribue à satisfaire la curiosité du spectateur, donc le film peut donner au public une expérience de visionnement plus forte.
Le titre:
Le titre du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» semble le nom d'une autobiographie. Le titre crée aussi un sentiment d'allusion et d'invitation. En regardant juste le titre, je sens l'intention du directeur qu'il offre au public une occasion de voir la vie de quelqu'un de la première personne aux spectateurs. Le nom du film est plus comme le nom d'un des romans autobiographiques, et à l'intérieur il y a quatre sous-titres: Enfance, Russie, Esther, et épilogue. Cela rend les spectateurs se sentir plus comme lire un roman. Donc le film «Trois souvenirs de ma jeunesse» est visible et lisible en même temps.
Le “ iris shot”:
Vers 03:55, c'est le premier "iris shot". Après la scène avec sa mère, Paul a décidé de se déplacer à la maison de sa tante. La caméra est ronde et les environs sont très sombres sauf que le centre est lumineux. Le spectateur est seulement capable de voir la partie lumineuse. Paul frappe à la porte, la caméra est placée à l'intérieur de la maison, et nous pouvons voir le dos de sa tante marchant vers la porte. Après que sa tante ouvre la porte, la caméra passe entre Paul et sa tante, elle crée le lien fort entre les deux personnages, puis Paul entre à la maison, marchant vers la caméra. De plus en plus près de la caméra, mais l'image suivante est une view de la caméra complète.
vers 5:25, le deuxième “ iris shot”.Celui-ci est relativement court. La durée n'est que de 2 secondes.La caméra se concentre sur le profil de Paul. Vers 14:48, cette foi la caméra capture une série d’action. Paul met le petit chapeau sur sa tête et entre dans un rituel religieux.
L’iris shot apparaît aléatoirement. Le degré certain de hasard suggère que la prévalence de cette caméra. De temps en temps, il peut choisir le moment d’apparaître. Le plus important est la configuration de l’iris shot, c’est ce qui rend l’experience de vision plus voyeuriste. Sur le grand écran, ces séquences crée le sentiment de regarder la vie de Paul d’un trous de serrure ou d’un telescope. Le cercle sur le grand écran est le trou du voyeur.
Quatrième mur:
Selon Brecht la définition du quatrième mur est qu'il faut «abandonner la notion de quatrième mur, ce mur fictif qui sépare la scène de la salle et crée l’illusion que le processus représenté se déroule dans la réalité, hors de la présence du public.»(Berg) Vers 1:45:34, les personnages lisent les lettres à voix haute et regardent à la caméra. Quand Esther regarde la caméra et commence de lire les lettres, la frontière entre le monde diégétique et le monde extra-diégétique, commence à s'effondrer. Ce qui est une étape qui crée un sentiment de familiarité entre le spectateur et l'actrice. Quand Esther regarde la caméra, les spectateurs ont le sentiment qu'elle est debout juste en face de nous.
Dans ce cas, le regard à la caméra soulève également le niveau de voyeurisme.Les lettres sont seulement entre Paul et Esther, ils sont les deux seuls receveurs et expéditeurs. Logiquement, personne d'autre ne serait capable de le voir, de ne pas même mentionner entendre Esther le lit à haute voix.En regardant Esther lire les lettres donnera au spectateur le sens du voyeur dépasse la capacité normale. Le “fouiner” est profondément dans les pensées intérieures des personnages.
Donc qui est le voyeur?
Dans ce cas, il est très spécial, le spectateur n'est pas seul. Le spectateur est avec le personnage principal, Paul.Comme il s'agit d'un film sur les souvenirs de Paul, sa présence dans le film est la chose la plus importante. En regardant le film, le spectateur peut avoir l'idée que nous sommes le voyeur, nous observons la vie de Paul. Néanmoins, la mise en place de ce film garantit que nous ne sommes pas le seul voyeur, le film commence avec le flash-back de Paul.Avec les questions de l'officier du renseignement, Paul commence à penser à son passé, et il a aussi une grande curiosité au sujet de sa vie, il veut voir ce qu'il a fait. Il y a beaucoup de moments intimes que Paul et Esther sont les seuls témoins. Et dans ce cas, la situation améliore les spectateurs de voyeur de la vie de Paul à voyeur de son esprit.
La narration:
Pierre Janet a dit que, “ Ce qui a créé l’humanité, c’est la narration.”L'humanité doit être universelle. Le film est Paul et ses souvenirs de sa jeunesse, donc en conséquence, la mémoire est cohérente. Cependant, il y a encore la narration, elle est extradiégétique. Comme un voyeur, accompagner avec la narration, nous savons plus que les personnages. Ils vivent dans leur présent, qui est le passé dans notre monde diegétique. La narration donne l’aspect humanité dans le film, chaque fois, Paul commence avec “Je me souviens”, C’est la clé de la mémoire, le voix est rationnel que Paul est un adulte. Il est capable de faire face à son passé avec une vision plus subjective.
Conclusion:
Du titre, l’iris shot, la quatrième mur, et la narration du film «Trois souvenirs de ma jeunesse» rendent l'expérience de vision plus voyeuriste. Le film est vraiment une pièce d'art faite par les réalisateurs. Ils utilisent différentes techniques filmiques pour créer les effets sensationnels, les logiques et les images artistiques. Chaque partie du film a une grande influence sur les résultats, tout comme les iris shot dans le film «Trois souvenirs de ma jeunesse».Dans ce cas, le désir d'un spectateur de devenir un voyeur est à cause de l'attrait du film lui-même. Être un voyeur de l'identité en tant que le spectateur est un excellent complément aux réalisateurs.
好青春,好作死。有人说男主没有他说得那么爱她,我想了下,爱一个人,很容易陷入“我配不上TA”的状态,要么你会选择逃避,要么你会努力让自己更优秀以配得上TA,所以男主成了人类学家,失去了爱人。
有点怕看青春爱情片了……更像是一部文学作品,无拘束的放肆的爱,自我认知。法式美丽,但不知道看完留下了什么。@Ahrya Fine Arts by Laemmle 04/09/2016
福茂把这部片送到双周就是瞎!就是瞎!这种矫情而不说人话的台词,翻成中文之后,真是太美了,太美了(看英字估计不会给五星吧……)。啊这种蛮不在乎又燃烧殆尽的青春啊!电影化程度很高(啊忽然觉得我是不是没看懂[伊斯梅尔的幽魂]),新浪潮的“陈词滥调”跟冷战之交的时代背景有种极为美妙的共振,啊竟然看出感情来了真是不容易!
追忆灿烂的年华
如流水一样挥霍的逝去青春,述说起来可能如流水账,但其中必有永驻心田的部分。有朝一日涌上心头,才是意义显露的时刻。用中国人的老话表述还是那句话:只是当时已惘然。
8.4 如今要彻底打破三幕叙事似乎能做的也只有像这样分章节了,同时还很难保证章节之间或是每个章节内的张力不是持续累加的,还有分屏、直视镜头的独白以及圆形的景框,或许你可以把它视作新浪潮的延续,但曾经的新浪潮从未有过这么好的青春片
青春若夏花般绚烂,爱若秋叶般静美。
典型的新浪潮风格,像花儿一样柔软的法国男孩。本来觉得三段回忆都还不错,最后的epilogue一下倒了胃口。大叔,都几十岁了还这么撕?就像你当年没乱搞过一样~
7.5。永远是在法国片里,浪荡、出轨、分分合合都那么合乎情理又美得心碎。看完太惆怅。
春天我想这样过,夏天我想那样过,秋天,冬天也一样
典型的新浪潮学院派,那点六七十年代的东西,玩的没玩没了。法国人要再这么捧着新浪潮留下的东西,早晚就是自寻死路,毫无活力可言。最严重的问题还是,法国观众仍然吃这套,明明就是用烂的老梗,还能博的一出眼泪来。
妹妹分明很好看啊,兄妹两坐在家门口看自己哥哥被揍实在是太好笑了哈哈哈哈哈。
怎么感觉像莫迪亚诺的小说,淡淡的忧伤无法抚慰,彷徨踌躇漂泊无依。一生都是沙滩人,穿梭城市与世界角落的幽灵。
青年小哥还不错。没看懂。
当一个男人人到中年之后,突然有一天明白了青春的意义,这样的青春片其实很有趣,和中国电影里老男人们的初恋情结差不多,只是法国人这次可以不用在乎三观问题,可以被初恋的幽灵打败,那个女孩从自己生命中消失不见了,自己如今才知道什么叫青春,什么叫遗憾,是什么样的童年经历造就了今天的遗憾。
开场与《哨兵》相似,视野格局则不同;三段回忆的比重失调,但在最重要的第三环节中,融合进前两段铺设的细节,时间隧道管窥之感;依旧是拿手的碎片式影像,在尾声汇合,那段无可替代的感情,与曾经共同目睹过的柏林墙倒塌一样,是生命中完整无缺的爱与恨。
《现代艳情史》前传。不及《五月之后》张扬,又是一个敏感多情的文人在低诉,低诉生活中的性和情爱,青春和家庭。男欢女爱如何长存?捏扁拉长,赋予意义。在巴黎这个孤独世界里,找回自己的认同比找回一段失去的恋情还难。喜欢念信独白,魔幻主义元素和未经电视洗礼的爱书成痴的时代。
数部作品之后的德普莱钦拍出如此美好的一部青春片,就像是在重新开始。在他看来,童年时代的悲伤,少年时代的冒险,都不如青年时代的爱情难忘,虽然这大概是每个人的故事。“有没有人爱你胜过生命本身?我就是这样爱你的。”尾段可能有点破坏气氛,不过我完全不在意
最喜欢青春期的邂逅,以及永失我爱的追悔莫及
年轻演员们都很好,看完想补三小时的正传去。【虽然戏份不多,但我真的好喜欢看到阿马立克啊,已经不知道审美是什么了